Elevage de la palourde (vénériculture)
Deux espèces principales de palourdes sont élevées : la palourde dite européenne (Ruditapes decussatus) et plus récemment introduite la palourde dite japonaise (Ruditapes philippinarum).Anatomie :
La palourde est un coquillage à la chair fine et délicate de la famille des Vénéridés (d'où le nom de son élevage : la vénériculture), que l'on peut trouver enfouie dans différents types de substrats tels que le sable, et la vase.
C'est un mollusque bivalve lamellibranche filtreur qui, grâce à ses 2 siphons (l'un permettant l'entrée et l'autre la sortie de l'eau de mer) respire et capte le phytoplancton dont il se nourrit.
Elevage :
L'élevage de la palourde existe depuis un demi-siècle seulement mais a bénéficié d'études permettant de bien connaître son cycle biologique.
Il commence soit par l'achat de naissain produit en écloserie soit par la pêche dans le milieu naturel de petites palourdes.
L'écloserie : l'obtention des pontes se fait par choc thermique à partir de géniteurs prélevés dans le milieu naturel ou conservés dans des bacs de conditionnement jusqu'à leur maturité. Les larves mobiles (pédivéligères) puis immobiles (métamorphosées) sont nourries avec du phytoplancton jusqu'à obtenir une taille de 2 à 3 mm : le naissain. A ce stade, le naissain est trié sur des tamis puis mis en pré-grossissement, en structure à terre (nurserie) ou en poche sur l'estran.
La pêche (hors du champ de la conchyliculture) : l’accès et les limites des zones de pêche sont réglementées. Le nombre de pêcheurs pouvant intervenir sur cette espèce est également limité.
Pour en savoir plus : biologie des bivalves (site FAO)